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Salamandre de Lanza

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La salamandre de Lanza est entièrement noire. En cela, elle peut être confondue avec la salamandre noire (Salamandra atra), mais s'en distingue par sa taille qui est légèrement supérieure, par une tête plus aplatie, une queue longue au bout arrondi. Les flancs présentent des protubérances qui contiennent des glandes à venin. L'espèce est présente exclusivement sur les pelouses alpines de la haute vallée du Guil dans les Hautes Alpes, entre 1.600 et 2.200 mètres d'altitude. La salamandre recherche en priorité les milieux où l'humidité est constante. La salamandre est active tôt le matin alors que le taux d'humidité au sol et dans l'atmosphère est encore élevé. Avec l'évaporation et l'apparition du soleil, elle se fait plus discrète et regagne son gîte souterrain. L'animal est territorialiste car, compte tenu de la faible surface de terrain dont il peut disposer, son espace vital est réduit et ne dépasse guère quelques dizaines de mètres carrés. Les abris sont donc occupés en permanence par les mêmes individus qui marquent leur territoire à l'aide d'une substance qui émane de leur glande cloacale. Les déplacements sont très lents et entrecoupés de phases d'immobilité totale, un peu comme les caméléons. L'hibernation s'effectue d'octobre à mai dans les anfractuosités profondes du sol, voire dans d'anciens terriers à marmottes. La salamandre de Lanza se nourrit de petits Invertébrés tels que limaces, insectes à carapace molle, vers... Sa faible répartition met la salamandre de Lanza en situation de fragilité. Le changement climatique pourrait s'avérer préjudiciable.
Comportement : La salamandre est active tôt le matin alors que le taux d'humidité au sol et dans l'atmosphère est encore élevé. Avec l'évaporation et l'apparition du soleil, elle se fait plus discrète et regagne son gîte souterrain. L'animal est territorialiste car, compte tenu de la faible surface de terrain dont il peut disposer, son espace vital est réduit et ne dépasse guère quelques dizaines de mètres carrés. Les abris sont donc occupés en permanence par les mêmes individus qui marquent leur territoire à l'aide d'une substance qui émane de leur glande cloacale.

Sensibilisation grand public
Le grand public a pu bénéficier en 2017 à Ristolas d’une soirée conférence-causerie sur la biologie de la Salamandre de Lanza et les études qui lui ont été consacrées depuis les années 70. La mise à disposition de fiches d’observation grand public a été accompagnée d’une formation des hôtesses d’offices de tourisme et d’échanges avec les hébergeurs. De façon globale, il semble important que les travaux réalisés sur la Salamandre de Lanza puissent se poursuivre avec les partenaires italiens afin de prendre en considération l’ensemble de l’aire de répartition de cette espèce. Ceci inclut donc en Italie à la fois le Parc du MonViso mais également les vallées plus au Nord qui n’ont pas de gestionnaires.
Critique et perspectives : Afin de mettre en place des mesures de gestion conservatoires adaptées, il semble particulièrement important : De prendre  en  considération  l’état  actuel  des  connaissances  sur  les  zones  de  présence  de Salamandre de Lanza dans les diagnostics pastoraux et demandes d’aménagements ; De mieux connaître les corridors écologiques entre sous-populations grâce à la poursuite des travaux en génétique des paysages à moyen terme. Il s’agirait ; De réaliser de nouveaux prélèvements buccaux dans des vallées où nous ne disposons pas de prélèvements, notamment en Italie ; D’étudier la possibilité d’utiliser de nouvelles techniques génétiques pour affiner les premiers résultats obtenus : soit en augmentant le nombre de microsatellites (dont la banque existe déjà), soit en utilisant des techniques de séquençage plus modernes et coûteuses. La recherche d’un protocole de suivi des effectifs de la Salamandre de Lanza, prenant en compte des taux de détection faibles, la mise en place d’une méthode en N-mixture. Les relevés doivent se poursuivre afin de statuer sur la pertinence de cette méthode.

Les amphibiens et leur protection
Les amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres, tritons) sont des espèces menacées par la disparition et la fragmentation de leurs habitats depuis plusieurs siècles, ainsi que par la pollution, le changement climatique et l'expansion des pathologies liées à des espèces exotiques. Le drainage des zones humides et l'artificialisation des sols ont considérablement réduit les sites favorables à ces espèces. Selon l'IUCN et ses listes rouges construites avec le Muséum d'histoire naturelle, la France compte 35 espèces d'amphibiens endémiques en métropole. Huit espèces d'amphibiens sont considérées comme menacées (soit 23%) Ces espèces vivent et se reproduisent dans des sites aujourd'hui menacés de destruction ou d'assèchement dans le cadre de la restauration de continuité longitudinale des rivières : étangs, biefs, zones humides annexes de ces sites. La continuité latérale (inondation du lit majeur) davantage que longitudinale est un enjeu de premier plan pour les amphibiens (pour la biodiversité en général). Il faut toutefois mener une réflexion à ce sujet aussi, car un facteur défavorable est la présence de poissons carnassiers. Le reprofilage par exemple des annexes hydrauliques comme frayères à brochet  ne sera ainsi pas favorable aux amphibiens qui serviront de proies. Il faut donc favoriser au long des cours d'eau des annexes qui ne permettent pas aux poissons d'y accéder.
Protection en France : Les amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres, tritons) sont des espèces menacées par la disparition et la fragmentation de leurs habitats depuis plusieurs siècles, ainsi que par la pollution, le changement climatique et l'expansion des pathologies liées à des espèces exotiques. Le drainage des zones humides et l'artificialisation des sols ont considérablement réduit les sites favorables à ces espèces. Ces espèces vivent et se reproduisent dans des sites aujourd'hui menacés de destruction ou d'assèchement dans le cadre de la restauration de continuité longitudinale des rivières : étangs, biefs, zones humides annexes de ces sites (sur l'intérêt de ces milieux.