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Abeilles

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L'abeille européenne, appelée aussi abeille domestique, fait partie des espèces d'abeille les plus connues. Elle appartient à l'ordre des hyménoptères, plus précisément à la famille des apidés. Sa couleur dominante est le noir, mais certaines parties de son abdomen sont de couleur jaune, orange ou rouge. Le thorax est recouvert de poils jaunes. La reine mesure de 1,5 à 2 cm de long et les ouvrières entre 1,1 et 1,3 cm. Les faux-bourdons sont légèrement plus gros que les ouvrières. L'abeille possède en tout 5 yeux, dont 2 comportant plusieurs facettes, ce qui lui permet de voir partout en même temps. Elle a aussi une longue langue qui lui permet d'aspirer le nectar des fleurs. Sur son dos se trouvent quatre ailes reliées deux à deux. Elle a 6 pattes recouvertes de poils qui lui servent à récolter le pollen. Les femelles ont un dard au bout de l'abdomen, tandis que les mâles n'en ont pas. On retrouve ce type d'abeille en Europe, en Afrique et en Asie. On peut les voir dans nos jardins, prairies et forêts. Elles vivent en colonie dans une ruche qui peut contenir plusieurs milliers d'abeilles. Cette abeille vole de fleur en fleur, à la recherche du nectar et du pollen dont elle se nourrit. Durant l'hiver, elle consomme le miel qu'elle aura produit. La reine, après sa naissance effectue un vol au cours duquel elle est fécondée par plusieurs faux-bourdons, une fois pour toute sa vie. Ceux-ci meurent après l'accouplement. Elle passe ensuite sa vie à pondre les œufs. Dans sa période la plus féconde, une reine peut pondre jusqu'à 2 000 œufs par jour...

Les abeilles sont menacées
Les apiculteurs manifestaient dans plusieurs villes de France pour réclamer des aides exceptionnelles et de mieux prendre compte ce qui les menace, après un hiver particulièrement meurtrier pour les abeilles. Ces petites bêtes sont-elles condamnées… Coup de froid pour les abeilles. "Il faut sauver l'apiculture nationale et faire cesser l'hécatombe". Voilà les propos recueillis par l'AFP de François Le Dudal, jeune apiculteur en Bretagne. Comme ses collègues, il était à l'esplanade des Invalides à Paris hier soir pour manifester : l'hiver dernier, en moyenne, 30% des cheptels d'abeilles étaient détruits par le froid, un taux de mortalité pouvant grimper à 50 voire 80%. Des pertes très importantes pour les apiculteurs, d'autant plus qu'ils sont la seule profession agricole à ne pas recevoir d'aides, déplore le président du syndicat des apiculteurs.
Les néonicotinoïdes grands ennemis : Outre le froid, les produits phytosanitaires touchent aussi durement les pollinisatrices. Les substances s'attaquent au système nerveux des abeilles, les désorientent et les affaiblissent, et à trop hautes doses peuvent les tuer. Depuis leur introduction dans les cultures pour lutter au milieu des années 1990, ces produits insecticides ont fait exploser la mortalité, qui atteignait à peine les 5% en 1995. Si la France a déjà prévu d'interdire les néonicotinoïdes, ces substances, très résistantes, risquent de persister longtemps dans les sols. Les chercheurs ont aussi trouvé qu'un fongicide couramment utilisé pouvait interagir avec les néonicotinoïdes et les rendre plus dangereux.
Le frelon asiatique et le varroa, deux menaces : Le frelon asiatique, arrivé en France vers 2004, s'est rapidement acclimaté et s'est répandu dans l'hexagone, tuant de nombreuses abeilles au passage, sa principale source de protéines. Il est depuis classé "espèce exotique envahissante et nuisible". Autre prédateur, le varroa est un parasite qui s'installe dans les ruches et tue les abeilles. Il peut même provoquer la mort de la colonie entière, plus ou moins rapidement. Pour endiguer ce phénomène, le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi vouloir « établir un état des lieux national précis des mortalités » d'abeilles, un dispositif permettant aux apiculteurs de déclarer leurs pertes. Les apiculteurs ont aussi reçu le soutien du ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, qui a déclaré vouloir être leur meilleur médiateur.

Important de protéger les abeilles
Les abeilles butineuses sont des pollinisatrices, en réalité, ce sont les principaux pollinisateurs dans la plupart des écosystèmes, y compris en Europe et en France. Les abeilles sont responsables de la reproduction de 80% des espèces végétales du monde, elles ont donc une importance majeure pour la biodiversité car la plupart de ces plantes ne peuvent être polonisées que par des abeilles. L’importance des abeilles ne s’arrête pas là, elles sont, grâce à leur action pollinisatrice, responsables de la production des trois quarts des aliments végétaux dans le monde, sans les abeilles, la quasi-totalité de ces cultures disparaîtrait entraînant une pénurie sans précédent des denrées alimentaires les plus indispensables. Les abeilles sont les seules qui peuvent produire du vrai miel, leur disparition mènerait donc inévitablement à la disparition de cette denrée très précieuse. En France, la production annuelle de miel a baissé de plus de 50% depuis les années 90, entraînant un déficit dans la production de miel ainsi que la perte de très nombreux postes de travail dans le monde rural qui ne se porte déjà pas très bien.
Comment à la sauvegarde des abeilles : On peut participer à la sauvegarde des abeilles et donc de la biodiversité en adoptant des habitudes et des gestes tous simples comme planter des fleurs dans nos jardins ou sur nos balcons, multiplier les espaces verts et boisés qui servent de refuge et de garde-manger à ces insectes. Certains herbicides et engrais sont les grands responsables du dépérissement des populations d’abeilles et même si l’agriculture intensive est la grande consommatrice de ces produits, il ne faut pas oublier que même les particuliers les utilisent. Il est donc important de réduire l’utilisation de ces produits chimiques toxiques ne serait-ce qu’à petite échelle. En plus de ces petits gestes du quotidien, il est possible d’avoir un impact économique positif qui profite aux agriculteurs, aux apiculteurs et aux abeilles. Préférer le miel de sa région augmente les revenus des apiculteurs locaux, ce qui leur permet d’investir dans de nouvelles ruches et moyens de protection.