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Vipère d’Orsini

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Depuis la fin du XIXe siècle, on assiste à une diminution et une modification importantes des activités humaines traditionnelles (pastoralisme, exploitation forestière, culture) sur les landes et pelouses d’altitude. L’extension du couvert forestier et l’embroussaillement des landes conduisent à une réduction et à une fragmentation des habitats occupés par la vipère d’Orsini. Le brûlage dirigé sur de grandes surfaces représente un risque potentiel pour l’espèce. En effet, ce type de pratique détruit la plupart des abris végétaux favorables à la vipère d’Orsini et réduit considérablement l’abondance de ses proies (criquets, sauterelles…). Cependant, cette pratique peut s’avérer profitable au maintien de son habitat sous certaines conditions : feux d’hiver pratiqués sur de petites surfaces, notamment. Nos connaissances sont encore insuffisantes pour agir efficacement en faveur de l’espèce ou de ses habitats. Sa discrétion rend difficile la mise en place d’un état de référence précis, notamment pour les petites populations. La caractérisation objective de son habitat sur la base d’indicateurs végétaux ou animaux reste à établir. La capacité de l’espèce à recoloniser de nouveaux espaces est inconnue. Cette méconnaissance peut conduire à la mise en œuvre de mesures de gestion inadaptées. Les serpents sont souvent perçus comme des animaux dangereux. Dans notre région, ceci n’est guère justifié si l’on excepte la vipère aspic dont la morsure peut entraîner des complications graves nécessitant une hospitalisation. Bien qu’inoffensive, la vipère d’Orsini est trop souvent victime de destruction systématique par manque de connaissance de la part des promeneurs, bergers, chasseurs, et autre usagers de la montagne.

Description de l’espèce
La Vipère d'Orsini, est une espèce de serpents de la famille des Viperidae. D'une taille n'excédant généralement pas 50 cm à l'âge adulte, il s'agit de la plus petite vipère d'Europe. On la rencontre en Europe, au Moyen-Orient ainsi qu'en Asie centrale, jusqu'à la Chine. Son aire de répartition est néanmoins très fragmentée. Elle peut fréquenter différents milieux allant des prairies sèches de montagne aux zones humides de plaine. Elle se nourrit principalement d'insectes, mais également de petits vertébrés. L'espèce compte cinq à six sous-espèces selon les auteurs. Elle appartient à un complexe taxonomique vieux d'environ 10 millions d'années. La systématique de l'espèce est néanmoins encore sujette à débat, trop peu d'études génétiques ayant été réalisées à ce jour. Bien que venimeuse, cette espèce n'est pas dangereuse pour l'Homme, son venin étant essentiellement insectotoxique. En raison de la disparition progressive de son habitat en Europe, l'espèce est en nette régression et est considérée comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Elle est protégée par des conventions internationales.
Plan National d'Actions : Espèce peu connue, la Vipère d'Orsini est un serpent de petite taille, peu agressif, dont le régime alimentaire unique, composé à 99% de sauterelles et de criquets, lui confère une faible toxicité de son venin. Très discrète, elle préfère l'immobilité ou la fuite en cas de rencontre avec l'homme. Cette Vipère toute particulière est présente en France en petites populations disjointes dans les pelouses et landes des Préalpes provençales, notamment sur le Mont Ventoux. Menacée d'extinction, elle est protégée par de nombreuses conventions.

Plan National d'Actions
Espèce peu connue, la Vipère d'Orsini est un serpent de petite taille, peu agressif, dont le régime alimentaire unique, composé à 99% de sauterelles et de criquets, lui confère une faible toxicité de son venin. Très discrète, elle préfère l'immobilité ou la fuite en cas de rencontre avec l'homme. Cette Vipère toute particulière est présente en France en petites populations disjointes dans les pelouses et landes des Préalpes provençales, notamment sur le Mont Ventoux. Menacée d'extinction à l'échelle internationale, elle est aujourd'hui protégée par de nombreuses conventions et directives. Les principales menaces dont elle  fait l'objet sont la fermeture des milieux, l'usage fréquent ou extensif du brulage dirigé, le développement du tourisme et de l'urbanisation en montagne, le manque de connaissance sur sa biologie, ainsi que les actes de destructions volontaires et les prélèvements illégaux. Les travaux de suivi de l'espèce réalisés depuis plus de 30 ans sur le Mont Ventoux, ont permis de mettre en évidence un déclin important de la population depuis une vingtaine d’années avec un risque d’extinction très fort.
Cercle vertueux : Grâce à cette action, 477 pylônes ont été neutralisés pour la sécurité de l’oiseau… et pour d’autres ! Mise à jour de la distribution de l’espèce : L’aire de distribution potentielle de la vipère d‘Orsini a été déterminée à partir des observations collectées depuis 1992, des données bioclimatiques et des données d’occupation du sol. Des prospections de terrain ont ensuite été menées sur l’ensemble des habitats considérés comme favorables à l’espèce. Ces prospections ont concerné à la fois les stations où l’espèce est présente afin de préciser la taille des populations et leur extension spatiale et les stations où l’habitat est considéré comme favorable mais où l’espèce n’était pas connue afin de rechercher de nouvelles populations. L’espèce est présente sur 13 sites qui se regroupent au sein de 7 grands massifs.
Cercle vertueux : Grâce à cette action, 477 pylônes ont été neutralisés pour la sécurité de l’oiseau… et pour d’autres ! Diagnostic pastoral : Un inventaire des unités pastorales a été mené sur l’ensemble des sites d’intervention. Il a permis de recueillir les noms et les coordonnées des éleveurs et des bergers, la surface et le statut foncier des quartiers de pâture, les caractéristiques des troupeaux, les équipements à disposition et les principales contraintes. Des visites d’expertise entre expert pastoral et expert naturaliste sur 6 sites ont permis d’évaluer la compatibilité entre la gestion pastorale et les objectifs de conservation de la vipère d’Orsini. Globalement, la gestion pastorale apparaît favorable.