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Rainette Verte (Hyla arborea)

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La rainette verte est habituellement classée en tant que grenouille, même si d’un  point de vue scientifique, les deux familles sont distinctes. La grenouille « vraie » est classée dans la famille des Ranidé, tandis que la rainette l’est dans celle des Hylidé, principalement car cette dernière possède des pelotes adhésives au bout des doigts qui lui permettent un mode de vie arboricole. Elle est aisément reconnaissable à sa robe d’un vert vif. La face ventrale est grisée et un peu granuleuse, et elle arbore une longue bande brunâtre, qui part de la narine, traverse l’œil et se prolonge jusqu’aux flancs. L’amphibien est présent dans la presque totalité de l’Europe jusqu’en Ukraine, sauf en Scandinavie. Elle éprouve une préférence pour les milieux marécageux boisés et ne s’éloigne jamais trop de la proximité de l’eau. On ne la trouve pas au-dessus de 1.000 mètres d’altitude. Son activité est principalement nocturne et arboricole. Mais lorsque les journées sont ensoleillées, la rainette peut rester immobile plusieurs heures durant, afin d’emmagasiner de la chaleur. Elle hiberne à terre dans des cavités, trous et fissures diverses. Sa peau sécrète un liquide répulsif irritant. Le chant des mâles ressemble au son d’une petite clochette. On peut les entendre dans un rayon de 100 m. Cette espèce a des besoins précis pour maintenir sa diversité génétique et son développement, notamment en termes d'habitat naturel. Elle a par exemple du mal à se déplacer dans les milieux asséchés ou traités par des insecticides, sachant que les milieux qu'elle fréquente, des mares peu profondes notamment, peuvent évoluer rapidement (sécheresse, drainage, pollution, atterrissement naturel…).

Description
Corps élancé, pattes fines, peau lisse et brillante sur les parties supérieures, la rainette verte est souvent considérée comme une grenouille. En réalité, on sépare scientifiquement les grenouilles et les rainettes car ces dernières ont des doigts munis de ventouses. Cette particularité physionomique leur permet de grimper fréquemment dans les branches et les herbes hautes où elles se déplacent avec aisance. En Europe, les rainettes sont les seuls amphibiens à avoir un tel mode de vie de grimpeur. La rainette se rencontre dans les milieux marécageux et boisés mais toujours à proximité de points d'eau. Elle a une activité nocturne et reste la journée au soleil, immobile. Elle passe l'hiver enfouie dans un sol humide, dans une fissure de rocher, une galerie de rongeur et parfois dans la vase d'un étang. Durant la période de reproduction, les rainettes quittent les buissons, tes arbres et les hautes herbes pour aller dans l'eau et à proximité de celle-ci. La femelle pond ses œufs en petits paquets de la taille d'une noix. Ceux-ci tombent au fond de l'eau ou sont accrochés sur des plantes aquatiques. Le chant de la rainette verte est puissant et limpide. Les amphibiens peuvent parfois former des concerts assourdissants que l'on perçoit à plus d'une centaine de mètres de distance.
Menaces et priorités de conservation : La Rainette verte fait partie des espèces de préoccupation mineure sur la liste rouge française. Elle n’en est pas moins en danger de disparition en Franche-Comté, comme chez nos voisins suisses. La disparition progressive de la Rainette s’explique par la destruction directe des stations et la fragmentation des habitats (extension urbaine, communication, implantation de vastes cultures).
Habitat : Comme la plupart des amphibiens, la Rainette adopte un mode de vie bi phasique avec une phase terrestre et une phase aquatique. La reproduction a lieu au printemps, en majorité en Franche-Comté dans des étangs et des mares, localisés en forêt, lisière forestière et prairie, ainsi que dans des « mortes », des fossés ou abords marécageux calmes de rivières, ou encore dans une moindre mesure des gravières.

Informations
Ce magnifique batracien possède un aspect très séduisant et des spécialités qui lui sont propres. La rainette est un petit amphibien de l’ordre des anoures et de la famille des Hylidé. Cette rainette méridionale est une espèce très similaire et donc à ne pas confondre avec la rainette verte (Hyla arborea). Les deux principales différences pour les reconnaître sont simples. La rainette méridionale possède une bande latérale foncée qui s’étend seulement de la narine jusqu’au point d’intersection des membres antérieurs, tandis que la bande latérale sur les flancs de la rainette arboricole s’étend jusqu’aux hanches ou elle forme une tache en forme de boucle vers l’aine. La particularité des rainettes est son mode de vie arboricole, grâce à ses caractéristiques. Elle possède en effet des sortes de ventouses au bout de ses doigts et de ses orteils élargis en forme de disque adhésif qui sécrètent une colle. Cela fait de cet animal un excellent grimpeur qui vit dans les hautes herbes, les arbres et les arbustes. Pendant la journée, la rainette somnole, très bien dissimulée grâce à sa couleur verte entre les feuillages, souvent installée en plein soleil.
Longueur : Jusqu'à 5 cm, les femelles étant plus petites que les mâles
Poids : De 3,5 à 10 g
Régime alimentaire : Insectes et araignées principalement
Reproduction : Ponte de 600 à 1000 œufs ; une ponte par an
Longévité : En moyenne, de 4 à 8 ans ; Jusqu'à 22 ans en captivité
Répartition : Europe, à l'exception des (tes Britanniques et du Sud de l'Espagne ; En France, l'espèce est présente au Nord d'une ligne Bayonne Montélimar et en Corse. Elle est remplacée au Sud par la rainette méridionale.
Statut de conservation UICN : Préoccupation mineure ; Espèce protégée.