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Guifette Moustac (Chlidonias hybrida)

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En plumage d'été, la guifette moustac a la tête noire, les joues blanches et le dessous gris profond que le blanc des joues fait nettement ressortir. Le bec est rouge foncé, les joues et les côtés du cou sont blancs, contrastant avec la calotte noire et les parties inférieures gris foncé. En plumage d'hiver, la calotte est plutôt blanche, avec une ligne horizontale foncée descendante venant de l'œil. Le bec est plus gros que chez ses congénères. Les parties supérieures sont plus claires, la poitrine est moins foncée, et la calotte moins noire. Le bec est noirâtre. La guifette moustac a une encoche profonde à la queue. Sur les aires de reproduction, la guifette moustac lance un cri rauque quand elle est en hauteur, qui ressemble Guifette moustac au crissement d'un ongle sur un tableau. La guifette moustac vole juste au-dessus des eaux pour se nourrir. La guifette moustac se nourrit de libellules, de larves d'insectes aquatiques, de coléoptères, de têtards et de rainettes, ainsi que de petits poissons. La guifette moustac est un migrateur. Elles ne cessent de voler au-dessus des eaux, fébrilement occupées à capturer leurs proies au milieu des nuées d'insectes. La population de guifette moustac varie fortement en raison des facteurs naturels. Menacée principalement par la destruction de son habitat, par suite du drainage des zones humides et à la canalisation des rivières, l'eutrophisation des eaux, la disparition de la végétation submergée et les dérangements dus au tourisme et aux sports aquatiques. On peut la voir localement aussi sur les lagunes et les estuaires.

Description
La guifette moustac vit auprès des étangs d'eau douce peu profonds et dans les marais, le plus souvent pâturés. Elle ne cesse de voler au-dessus des eaux (fébrilement occupée à capturer des proies au milieu des nuées d'insectes. Quand elle repère une proie, elle plane en s'élançant dans un rapide piqué, l'attrapant instantanément. Elle a un vol gracieux et plus rapide que la guifette noire. Oiseau migrateur, la guifette rejoint la France de mars à octobre. Sur les aires de reproduction la guifette lance un cri rauque quand elle est en hauteur. Ce cri ressemble au crissement d'un ongle sur un tableau. La femelle construit une plate-forme flottante qui est un amoncellement de végétation aquatique. Le nid réalisé par les parents, fait d'herbes et de joncs, sera placé sur cette plate-forme. Quand la reproduction est terminée, les guifettes se réunissent au coucher du soleil dans de grands dortoirs qui peuvent regrouper plusieurs milliers d'oiseaux. Au lever du jour, elles repartent vers les aires de nourrissage où elles passent plus de la moitié de la journée. La guifette moustac est un migrateur. Elles ne cessent de voler au-dessus des eaux, fébrilement occupées à capturer leurs proies. Quand elles découvrent une proie, elles planent, en s'élançant dans un rapide piqué.
Habitat : La guifette moustac se reproduit sur les marais d'eau douce, les viviers et les mares, à la lisière d'une végétation émergente. En dehors de cette période, on peut la voir sur les lacs et les réservoirs, localement aussi sur les lagunes côtières et les estuaires. Quand la reproduction est terminée, elles se réunissent au coucher du soleil dans de grands dortoirs qui regroupent plusieurs milliers d'oiseaux.
Protection / Menaces : La population de guifette moustac varie fortement en raison des facteurs naturels. Menacée principalement par la destruction de son habitat, par suite du drainage des zones humides et à la canalisation des rivières, l'eutrophisation des eaux, la disparition de la végétation submergée et les dérangements dus au tourisme et aux sports aquatiques. La population de guifette moustac varie fortement en raison des facteurs naturels. Menacée principalement par la destruction de son habitat, par suite du drainage des zones humides.

Informations
Espèce ressemblant à la Sterne pierregarin, la Guifette moustac s'en différencie par sa taille inférieure, son bec plus court sans pointe noire, sa poitrine et son ventre gris foncé, et sa queue moins échancrée. En vol, elle paraît plus trapue et moins gracile que sa cousine. Migratrice, elle hiverne en Afrique, parfois autour de la Méditerranée. Les Guifettes moustac nichent en colonies très bruyantes sur des étangs avec de vastes étendues de végétation aquatique flottante, notamment de nénuphars. Elles sont souvent associées à la présence des Grèbes à cou noir. Ces guifettes sont très peu fidèles aux étangs où elles se reproduisent, ce qui nécessite dans les zones qu’elles fréquentent, un grand nombre de plans d’eau. Les étangs doivent donc être prospectés tous les ans afin de repérer les colonies. Les Guifettes moustac nichent sur la végétation flottante d'étendues d'eau de faible profondeur, dont la superficie est très variable. La tranquillité des sites de reproduction est un facteur essentiel à la réussite de la nidification. Des mesures de protection pour éviter les dérangements, telles que des zones de tranquillité, sont à favoriser.
Envergure / Longueur : De 74 à 78 cm / De 23 à 25 cm, dont 3 à 3,5 cm pour le bec
Poids : De 80 à 90 g
Régime alimentaire : Insectes aquatiques et leurs larves, petits poissons, amphibiens (tritons, grenouilles, têtards)
Reproduction : De 2 à 3 œufs par ponte ; une ponte par an
Longévité : Environ 10 ans
Répartition : Sporadique dans le Sud de l'Europe, au Moyen Orient et en Asie orientale, Inde, Australie, Afrique du Sud-Est ; En France, l'espèce est présente sur les étangs de la Brenne, dans la Dombes, en Sologne, et en Brière.
Statut de conservation UICN : Espèce quasi menacée ; Espèce protégée.