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Grand Tétras (Tetrao urogallus)

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Le grand tétras est un gallinacé des forêts de conifères qui ne peut être confondu en raison de sa tête et de son cou massifs, sa queue large qu'il déploie en éventail comme un dindon, ses pattes courtes mais très robustes. Il y a un dimorphisme sexuel flagrant aussi bien du point de vue de la taille que de la couleur. Le mâle a un plumage brun-noir avec des reflets verts et violets. Quelques taches blanches parsèment les plumes de la queue qui sont arrondies. Le bec est blanchâtre et une zone de peau nue rouge cerne le dessus et l'arrière des yeux. Les plumes de la gorge sont hérissées et forment une petite barbe. Une petite tache blanche macule le bord antérieur de l'aile. La femelle revêt une livrée brun roussâtre barrée de noir. Une tache Grand Tétras roussâtre importante marque la poitrine. La queue roussâtre est assez longue et non échancrée contrairement à celle de la femelle du tétras lyre. L'aire de répartition du grand tétras se situe surtout dans le nord et l'est de l'Europe (Scandinavie, ouest de la Russie) mais il est également présent en Europe Occidentale et Centrale dans les zones de relief. Son habitat habituel est constitué par la taïga, les forêts de conifères et les forêts mixtes.  Il se perche volontiers dans les arbres, marchant même sur les petites branches. Généralement farouche et prudent, il plus facile à observer au printemps lorsque les mâles paradent. Les parades nuptiales sont spectaculaires et se déroulent dans un endroit spécifique préparé à cet effet et que l'on nomme généralement « lek » ou « place de chant ».

Description
Le grand tétras peuple les vieilles forêts de conifères, au sous-bois varié, lui offrant arbustes, myrtilles et espaces dégagés. Grégaire en hiver et avant la reproduction, il est habituellement solitaire le reste de l'année. Généralement farouche et prudent, cela ne l'empêche pas de se tenir souvent à terre. Il se perche également volontiers sur un arbre pour passer la nuit. D'ordinaire, le grand tétras vole silencieusement et avec une grande agilité entre les arbres. Il peut cependant marcher sur des petites branches d'arbres. Les parades nuptiales sont spectaculaires et se déroulent dans un endroit spécifique préparé à cet effet et que l'on appelle la place de chant, en raison des cris bizarres et gutturaux poussés en ce lieu par les mâles. Ils rivalisent pacifiquement pour s'attribuer des femelles, queue déployée, ailes pendantes, cou et tête redressés, barbe hérissée, cou plus ou moins gonflé. À la suite d'un tel spectacle, la femelle choisit le mâle avec lequel elle s'accouplera, toujours le dominant. Le grand tétras s'hybride occasionnellement avec le tétras lyre et même avec le faisan de colchide en limite d'aire de répartition, là où les effectifs sont faibles et les partenaires rares. La femelle gratte une cuvette dans le sol, au pied d'un arbre ou sous une branche de conifère.
Comportements : Il se perche volontiers dans les arbres, marchant même sur les petites branches. Généralement farouche et prudent, il plus facile à observer au printemps lorsque les mâles paradent. Les parades nuptiales sont spectaculaires et se déroulent dans un endroit spécifique préparé à cet effet et que l'on nomme « lek » ou « place de chant » en raison des cris bizarres et gutturaux poussés en ce lieu par les mâles.
Nidification : Le nid est un creux du sol garni d'herbes et de feuillages. En juin-juillet, la femelle pond de 5 à 9 œufs. Les poussins éclosent après 4 semaines d'incubation ; ils ont le dessous du corps jaune clair, le dos plus foncé, avec du beige, du brun, du noir et rayé de bandes noirâtres. Le grand tétras s'hybride occasionnellement avec le Tétras lyre et même avec le Faisan de Colchide en limite d'aire de répartition.

Informations
Sa tête se caractérise par un bec fort et par une caroncule rouge vif (excroissance charnue comme celle qui pend à la base du bec des dindons), très visible au-dessus de l’œil. Son dos est noir, les ailes brunes avec une tache blanche, le poitrail d’un vert bleu brillant et la queue arrondie est constituée de grandes plumes noires parsemées de taches blanches. Le grand tétras, encore appelé coq de bruyère, est l’hôte des régions froides et boisées. Sédentaire dans les Vosges où il est bien représenté, il occupe la plupart des forêts de montagne, entre une altitude inférieure variant de 700 à 2 200 mètres et la lisière supérieure des forêts. Le grand tétras ne peut vivre que dans une nature intacte et préservée. Discret et très farouche, le grand tétras est difficile à observer, sauf pendant la période des amours au printemps. Son comportement est alors spectaculaire : les plumes de la queue redressées et déployées en demi-lune, il parade pour attirer les femelles. Aujourd’hui, le grand tétras est en forte régression en France et se maintient tant bien que mal dans les Vosges. Dérangé sans cesse par de nouvelles routes et par un tourisme accru ces dernières années, il pourrait bien disparaître rapidement si tout n’est pas mis en œuvre pour assurer sa survie.
Envergure / Longueur : De 87 à 125 cm / De 60 à 87 cm
Poids : De 3,3 à 5 kg (mâle) ; de 1,4 à 2,3 kg (femelle)
Régime alimentaire : Végétaux (bourgeons, feuilles, graines, rameaux, baies) ; aiguilles de conifères (pins, sapins, épicéas)
Reproduction : De 7 à 11 œufs par ponte ; une ponte par an
Longévité ; Maximum 10 ans
Répartition : Régions septentrionales d'Europe (Ecosse, Scandinavie), montagnes d'Europe Centrale, Vosges et monts Cantabriques ; En France, l'espèce est présente dans les Vosges, le Jura et le Nord des Alpes ainsi que dans les Vosges, parc national des Cévennes.
Statut de conservation UICN : Espèce menacée ; Espèce protégée mais toujours chassable.