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Parc des Cévennes

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Situé au sud du Massif Central, le parc national des Cévennes s’étend sur environ 3 000 km² – dont 938 km² de cœur entre la Lozère, le Gard et l’Ardèche. Ce paysage de moyenne montagne, dont le point culminant est le pic de Finiels avec ses 1 699 m de haut, attire chaque année de nombreux visiteurs curieux de découvrir des sites d’exception comme le cirque de Navacelles et son canyon, des villages pittoresques tels que Le Pompidou et Florac, le sentier des Menhirs, les gorges du Tarn et de la Jonte ou encore la bambouseraie de Generargues et son jardin exotique. Le Parc national des Cévennes est composé de 120 communes, dont 48 ont une partie de leur territoire dans le cœur, 111 ont adhéré à la charte, soit un taux d’adhésion de 84%. C’est le plus grand parc national français après le Parc amazonien de Guyane. Créé le 2 septembre 1970 et désigné Réserve de biosphère en 1985, le Parc national des Cévennes est remarquable par un équilibre particulier entre l'homme et une nature façonnée par les générations successives, depuis le néolithique, et par souci d'associer protection et développement. Il est habité jusque dans son "cœur", espace protégé et réglementé. Il constitue aussi 70% du bien reconnu par l'Unesco en 2011, les Causses et les Cévennes, au titre du Paysage de l'agropastoralisme. On dénombre 2410 espèces animales dont 45% des vertébrés et les deux tiers de mammifères.

Histoire du parc
Lors d’un séjour dans les Cévennes en 1895, l’écrivain Robert Louis Stevenson, connu pour son roman l’Ile au trésor, écrit que « ici nous touchons à l’un des hauts lieux de l’humanité ». Dès 1897, l’idée de créer une vaste réserve à des fins scientifiques est mise sur le tapis. Un projet nourri et remis au goût du jour par plusieurs personnalités comme le géographe Edouard-Alfred Martel, les docteurs Pierre Richard et Jean Pellet (de l’association la Confrérie des amis des sources) et Charles Bieau (de l’association du Parc Cévennes-Lozère). En 1956, le Conseil général de Lozère donne un avis favorable au projet de création d’un parc national dans les Cévennes et, un an plus tard, Pierre Richard, Jean Pellet et Charles Bieau s’associent pour créer l’association du Parc national culturel des Cévennes, et seront rejoints dans leur combat quelques années après par l’association Terres cévenoles, fondée en 1967. Entre les tourbières des monts Lozère et Aigoual, la pseudo-steppe caussenarde et la châtaigneraie plantée par l’Homme, le parc national des Cévennes offre une large palette de possibilités du côté de la flore. D’ailleurs, 11 000 espèces de végétaux dont 2 250 plantes à fleurs y ont été répertoriées, notamment plusieurs endémiques.
Visiter le parc : Près d’un million de personnes visitent chaque année le parc national des Cévennes. Plusieurs solutions d’hébergement respectueuses des lieux sont proposées, en camping, gîtes et chambres d’hôtes, ainsi que des sorties découvertes et des animations directement orchestrées par les agents du parc. Tous les étés, le Festival nature élaboré en partenariat avec des associations et des professionnels du tourisme et des loisirs est l’occasion d’organiser une centaine d’animations différentes, pour la plupart gratuites et accessibles à tous. Balades et randonnées à thème, visites guidées, ateliers, stages, spectacles, expositions, conférences, projection de films...

La faune et la flore des Cévennes
Entre les tourbières des monts Lozère et Aigoual, la pseudo-steppe caussenarde et la châtaigneraie plantée par l’Homme, le parc national des Cévennes offre une large palette de possibilités du côté de la flore. D’ailleurs, 11 000 espèces de végétaux dont 2 250 plantes à fleurs y ont été répertoriées, notamment plusieurs endémiques. Les derniers inventaires ont révélé l’existence d’environ 730 espèces de mousses, plus de 1 000 lichens et plusieurs milliers de champignons. Autour des montagnes du Bougès, on trouve par exemple des landes thermophiles à bruyère arborescente, des landes subalpines à callune, des landes montagnardes à callune et myrtille. Lorsque l’on s’approche des tourbières, la végétation change brutalement et présente des rossolis, une plante carnivore, et de petites buttes recouvertes de sphaignes, sortes de mousse. Près des ocheuses, on change de décor avec la spiranthe d’été (Spiranthes aestivalis), une orchidée reconnaissable à ses fleurs blanches.
La faune : La richesse de la faune du Parc national est caractérisée par la présence de 70 espèces de mammifères (sur 135 en France), 195 espèces d’oiseaux (dont 135 nicheuses), 16 espèces d’amphibiens, 15 espèces de reptiles, 23 espèces de poissons et plus de 2 000 espèces d’invertébrés (dont 1 824 d’insectes). En se fondant sur la nomenclature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), on dénombre 42 espèces strictement menacées (dont 11 en danger et 31 vulnérables), 18 espèces rares, 14 espèces au statut indéterminé, et 20 espèces à surveiller. Cette richesse est d’abord liée à la diversité des reliefs, des expositions, des altitudes et des influences climatiques, et à l’amplitude altitudinale. Ceci joue notamment pour les espèces de petite taille (invertébrés, micromammifères, passereaux...).
La flore : Le monde des plantes sans fleurs est également très diversifié dans le Parc national : 60 espèces de fougères, environ 730 espèces de mousses, plus de 1 000 lichens et plusieurs milliers de champignons ont été découverts ces dernières années, lors d'inventaires menés par des spécialistes en partenariat avec les équipes du Parc national. Les contrastes peuvent être saisissants : dans un rayon de 30 km autour des montagnes du Bougès se côtoient des landes thermophiles à bruyère arborescente, des landes montagnardes à callune et myrtille, des landes subalpines à callune et genévrier nain, des chênaies vertes à cyclamen des Baléares et des hêtraies montagnardes à luzule blanc de neige. Autour du réseau dense de sources et de cours d'eau se développent des végétations particulières : dans les tourbières, plante carnivore...