• slide show 01
  • slide show 02
  • slide show 03
  • slide show 04
  • slide show 05
  • slide show 06
  • slide show 07
  • slide show 08
  • slide show 09
  • slide show 10

Parc des Écrins

parc mercantour 00
A cheval entre l’Isère et les Hautes-Alpes, le long de la frontière italienne et dans un triangle entre Briançon, Gap et Grenoble, le parc national des Ecrins offre des paysages de haute montagne vertigineux avec plus de 150 sommets au-dessus des 3 000 m d’altitude. D’une superficie de 918 km² pour le cœur et 1 606 km² pour son aire d’adhésion, il abrite l’imposant massif des Ecrins qui lui a donné son nom : une chaîne de montagnes englobant sept vallées alpines le Briançonnais, la Vallouise, l’Embrunais, le Champsaur, le Valgaudemar, le Valbonnais et l’Oisans et dont le point culminant est la Barre des Ecrins, un sommet de 4 102 m de haut. Plusieurs sites remarquables sont accessibles, comme le lac de l’Eychauda, le col d’Izoard, le sommet du Sirac (3 441 m), la cascade de Dormillouse ou encore les glaciers Blanc et Noir. Portés par des alpinistes, des naturalistes et des forestiers, les prémices de sa création remontent à 1913. Le Parc national des Écrins est créé officiellement le 27 mars 1973. L'offre de randonnée, l'accueil des visiteurs et les actions pédagogiques comptent parmi les orientations de sa charte, Co-construite avec les partenaires locaux. Son étonnante diversité végétale répond aux grands écarts d'altitude et à la conjugaison des influences climatiques des Alpes et de la Méditerranée. Vallées, alpages et sommets abritent toute la faune des montagnes. Le bouquetin y a été réintroduit, l'aigle royal semble prospère, tandis que la population de lagopèdes s'accroche en altitude, menacée par les évolutions du climat.

Histoire du parc
La prise de conscience que la biodiversité exceptionnelle qui existe dans les Ecrins doit être protégée naît très tôt. Dès 1913, alpinistes, naturalistes et forestiers jettent les prémices de ce qui sera le futur parc national. Mais il faut attendre la loi du 22 juillet 1960 qui autorise la création de parcs nationaux en France et l’étude de faisabilité du projet pour que le parc national des Ecrins voit le jour, le 27 mars 1973. Plusieurs années plus tard, en 1995, est créée la réserve du Lauvitel, première réserve intégrale de France instaurée dans un parc national. Un espace dédié aux scientifiques et dans lequel aucune activité anthropique ne vient perturber le libre fonctionnement de la biodiversité. Le parc national des Ecrins est un site idéal pour les amoureux de la nature mais aussi pour tous ceux qui aiment la randonnée en montagne.
Visiter le parc : C’est surtout l’été que le parc national organise des animations à destination du public. Des rencontres avec des gardes-moniteurs sont par exemple proposées tout au long de la période estivale, ainsi que des conférences sur des thématiques liées à la découverte et la préservation de la nature. Pour les sorties les plus sportives, comme l’ascension de glaciers ou de cimes enneigées, il est recommandé de se faire accompagner par un guide de haute-montagne. Les nombreux visiteurs du parc national des Ecrins pourront trouver des informations supplémentaires dans l’une des huit maisons du parc et qui se trouvent à Gap, Briançon, Châteauroux-les-Alpes, Saint-Jean Saint-Nicolas, la Chapelle-en-Valgaudemar, Vallouise Pelvoux, Entraigues et le Bourg-d’Oisans. Espaces documentaires, audiovisuels ainsi qu’une boutique.

La flore et la faune des Ecrins
On pourrait croire que l’altitude, le climat et les sommets abrupts empêcheraient la végétation de se développer dans de bonnes conditions. Or, la flore des Ecrins est d’une grande diversité. Les espèces présentes ont su s’adapter à ces milieux particuliers. Les conifères sont bien entendu nombreux avec mélèzes, pins cembro, épicéas et sapins blancs mais les Ecrins abritent aussi des arbustes comme le nerprun des Alpes, aussi appelé prunier noir en raison des petits fruits qu’il donne, l’aulne vert que l’on croise dans les Alpes et en Corse, mais également l’afatoulier ou marmottier, un arbre fruitier endémique du sud-ouest des Alpes. Les fleurs sont également bien représentées, notamment celles endémiques de cette région comme la Reine des Alpes (Eryngium alpinum), la potentille du Dauphiné (Potentilla delphinensis) ou encore les quatre espèces de génépi – blanc, noir, laineux et le plus rare, des glaciers. Avec un peu de chance, il est aussi possible de croiser l’épipogon sans feuilles, une orchidée protégée et qui ne peut se nourrir qu’en s’associant à un champignon pour elle tous les nutriments dont elle a besoin.
La faune : La richesse de la faune des Écrins tient à la diversité de ses conditions écologiques : le campagnol provençal et le lézard ocellé, espèces méridionales, y côtoient le campagnol des neiges et le lagopède alpin, reliques des dernières glaciations. Plus de 350 espèces de vertébrés sont recensées. Quant aux invertébrés, seule une fraction de la population a dévoilé ses mystères. Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception qui a motivé la création du Parc national des Ecrins, il convient de bien le connaître. Les différents programmes d'inventaire, de suivi ou d'études engagées sur le territoire poursuivent tous cet objectif d'acquisition de connaissances au service de la gestion conservatoire de la faune sauvage. Douze espèces d'oiseaux y ont été retenues comme prioritaires. L'aigle royal fait l’objet de 1985 de dénombrements réguliers
La flore : Territoire aux climats, altitudes et reliefs variés, le parc national des Ecrins offre une large diversité de conditions écologiques pouvant convenir à nombre de plantes. C’est ainsi qu’il abrite en son sein plus de 2500 espèces végétales, allant du robuste mélèze des pentes abruptes à la microscopique chlamydomonas des névés… Certaines plantes présentent des histoires de vie remarquables, allant des héritières de pratiques agricoles anciennes (prairies de fauche, cultures extensives de céréales) aux exploratrices de la haute montagne. Si l'inventaire du monde végétal se poursuit dans les Écrins, le Parc national assure également le suivi de certaines espèces et contribue à des programmes de recherche. La flore du parc national des Écrins se caractérise à la fois par la présence de grandes raretés et celle d’espèces des végétations.