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Macareux Moine

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Les Sept-Iles, au large du Trégor, abritent la plus importante réserve d’oiseaux marins en Bretagne. Parmi eux se trouve une espèce emblématique qui d’ailleurs est abondamment reproduite à Perros-Guirec : le macareux moine. Or, la population de ces oiseaux suscite l’inquiétude de la LPO et de Bretagne Vivante car elle diminue en Bretagne. Le problème, c’est que les Sept-Iles (notamment l’île Rouzic) sont la seule colonie de France métropolitaine où on peut observer le macareux moine, l’espèce étant plus abondante en Écosse ou en Islande. De fait, cet oiseau, chassé au début du XXème siècle, est aujourd’hui en voie d’extinction. Bretagne Vivante explique que l’été dernier, « seuls 130 couples de macareux ont niché [aux Sept-Iles], contre 162 en 2015 et entre 7 000 à 8 000 dans les années 1950, avant une dramatique série de marées noires. » L’espèce est considérée comme « vulnérable » du fait de sa reproduction (un poussin par couple et par an). L’impact du changement climatique sur la présence du macareux n’a pas encore été étudié, mais on sait pertinemment que ces oiseaux sont sensibles aux paramètres écologiques (pollution) ainsi qu’aux variations des ressources alimentaires. Les associations naturalistes s’inquiètent donc du projet d’extraction de sable et de son impact sur la ressource marine. De même, elles plaident pour une reconstitution des stocks de poissons sur la côte Nord de la Bretagne, estimant que la priorité doit être donnée à la pêche artisanale côtière plutôt qu’une grosse unité de pêche.

Fous de Bassan et Macareux, deux espèces en danger
Alors même qu'il n'existe qu'une colonie en France métropolitaine pour ces deux espèces, les populations de fous de Bassan (Morus bassanus) et de macareux moines (Fratercula arctica) diminuent de manière inquiétante. En effet, concernant les macareux, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), n'a recensé durant l'été 2016 que 130 couples de macareux au cœur de la réserve naturelle des Sept-Iles, dans les Côtes-d'Armor, contre 162 en 2015 et entre 7.000 à 8.000 dans les années 1950. Ce niveau de population, sur le "dernier bastion de l'espèce en France métropolitaine", montre "le degré de vulnérabilité de cette espèce" qui ne se reproduit qu'à raison d'un poussin par couple et par an, souligne Pascal Provost, le conservateur de la réserve. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime que le macareux moine est dorénavant "en danger critique" d'extinction en France. L'avenir de l'espèce repose sur l'abondance future des ressources alimentaires.
Une faible reproduction : C’est peut être l’un des points communs de ces deux espèces d’oiseaux maritimes. Leur reproduction est très faible, à savoir un poussin par an et par couple. Nous sommes loin des couvées généreuses à répétition d’autres oiseaux. Cela ne suffit donc pas à combler les diminutions d’effectifs. Protégés de la chasse depuis le début du XXe siècle, ces deux oiseaux connaissent aujourd’hui d’autres menaces. D’après les derniers recensements, le fou de Bassan voit sa population stagner voire décroître. Le macareux moine lui, est même menacé d’extinction.rs de fous de Bassan, tandis que les macareux, avec leur joli bec coloré, attendent le printemps pour rejoindre l’île.
Une raréfaction des ressources : L'unique colonie du territoire français de fous de Bassan comptait 21.000 couples durant l'été 2016. Pour nous, scientifiques, il y a deux raisons de s'inquiéter", explique-t-il à l'AFP. "La première, porte sur l'état des ressources marines. On voit chaque année, les fous de Bassan parcourir des distances de plus en plus importantes (jusqu'à 600 km) pour trouver des ressources alimentaires". Selon le chercheur, c'est le signe que la ressource se raréfie en Manche Oues. Ces derniers ne sont pas mieux lotis après leur migration.

Oiseaux de Bretagne en danger
Ce sont des espèces emblématiques de la nature sauvage de Bretagne qui sont aujourd'hui sous la menace. Les fous de Bassan et macareux moines, oiseaux emblématiques de la réserve naturelle des Sept-Iles, dans les Côtes-d'Armor, suscitent l'inquiétude car leur population diminue. La préoccupation est d'autant plus forte pour les macareux de la région qu'ils y constituent la seule colonie de France métropolitaine. Au début du XXe siècle, la chasse intensive qui a découlé de l'arrivée du chemin de fer a conduit à la création de la première réserve ornithologique grâce à la toute jeune Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), qui aujourd'hui gère cette réserve nationale. Son dernier recensement effectué pendant l'été 2016 est préoccupant : seuls 130 couples de macareux y ont niché, contre 162 en 2015 et entre 7.000 à 8.000 dans les années 1950. Entre les deux périodes : une dramatique série de marées noires, qui ont "contribué" à la raréfaction progressive de l'espèce.
Faible niveau de population : Sur le « dernier bastion de l'espèce en France métropolitaine », montre « le degré de vulnérabilité de cette espèce »" qui ne se reproduit qu'à raison d'un poussin par couple et par an, souligne le conservateur de la réserve. Dans sa liste rouge des espèces menacées de disparition en France, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime que le macareux moine est dorénavant "en danger critique" d'extinction. L'avenir repose surtout sur des paramètres démographiques et sur des facteurs écologiques.
Fous de Bassan ; Quant à la colonie des fous de Bassan, également unique sur le territoire français, celle-ci se porte mieux, avec près de 21.000 couples l'été dernier. Cependant, l'augmentation constatée dans les années 1980 s'est arrêtée. « On assiste, ces dernières années, à une stabilisation, voire à une régression », assure un directeur de recherches au CNRS, qui travaille au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) de Montpellier. On voit chaque année, les fous de Bassan parcourir des distances de plus en plus importantes (jusqu'à 600 km) pour trouver des ressources alimentaires ». Cette tendance est le signe que la ressource se raréfie en Manche Ouest, là où ils se nourrissent.